Comment améliorer ses relations sociales ? – Partie 2 –

Comment améliorer ses relations sociales ? – Partie 2 –

Dans le premier article, nous avons exploré trois techniques essentielles pour influencer les autres (n’ayez crainte, ce terme n’a pas la connotation que vous imaginez 😉) et six astuces pour gagner leur sympathie. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le lire, je vous invite à le découvrir ici.

Ces deux articles s’inspirent du célèbre livre de Dale Carnegie, How to Win Friends and Influence People.

Dans ce deuxième billet, nous allons aborder les thèmes suivants :

  • 12 méthodes pour amener les autres à partager votre point de vue
  • 9 stratégies pour changer l’attitude des autres sans créer de conflits

12 moyens de rallier les autres à votre point de vue

  1. Évitez les controversies, c’est la clé pour sortir vainqueur.
    Selon Carnegie, il vaut mieux fuir les discussions since un débat approfondi ne fait généralement que renforcer les convictions de chacun. Quels sont donc les bénéfices de ces échanges parfois houleux ? Il propose plusieurs suggestions pour minimiser les controverses :
    • Ne réagissez pas sur le coup de l’émotion
    • Gérez votre colère
    • Commencez par écouter l’autre
    • Cherchez des points communs
    • Faites preuve d’honnêteté
    • Engagez-vous à réfléchir aux idées de votre interlocuteur et à les analyser soigneusement
    • Remerciez sincèrement votre opposant pour son intérêt
    • Proposez de reporter la discussion pour permettre à chacun de réfléchir en profondeur au problème.
  2. Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne dites jamais qu’il a tort.
    Évitez de débuter une conversation en annonçant que vous allez prouver quelque chose à l’autre. Cela peut laisser penser que vous vous considérez supérieur, ce qui n’encourage pas un échange constructif. Plutôt que d’affirmer frontalement que l’autre a tort, indiquez calmement votre désaccord tout en étant ouvert à la possibilité de vous tromper.
  3. Admettez vos erreurs rapidement et avec énergie.
    Reconnaître ses torts rapidement est toujours préférable à laisser l’autre énumérer vos erreurs.
  4. Commencez de manière amicale.
    On ne peut convaincre quelqu’un d’adhérer à notre opinion si cette personne éprouve du ressentiment envers nous. Il est plus efficace de privilégier la douceur et l’amitié.
  5. Portez des questions qui incitent à dire oui.
    Évitez d’aborder des sujets de désaccord dès le départ. Soulignez les points d’accord pour construire un terrain commun avant d’aborder des divergences.
  6. Laissez votre interlocuteur s’exprimer librement.
    Ne monopolisez pas la parole en pensant que cela convaincra votre interlocuteur. Au contraire, laissez-le partager ses préoccupations. Ne l’interrompez pas ; écoutez-le entièrement.
  7. Faites preuve de finesse en laissant l’autre croire que l’idée vient de lui.
    Les idées générées par soi-même sont plus motivantes que celles imposées par autrui. Proposez des suggestions subtiles permettant à l’autre de tirer ses propres conclusions.
  8. Tâchez de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur.
    Il est important de comprendre que, lorsqu’une personne s’exprime, elle ne fait généralement pas cela en sachant qu’elle a tort. Soyez empathique et tentez de comprendre ses raisons même si vous êtes en désaccord.
  9. Accueillez avec sympathie les idées et désirs des autres.
    Cette approche est simple et efficace.
  10. Faites appel aux sentiments élevés.
    Carnegie cite Pierpont Morgan en disant que l’individu agit souvent pour deux raisons : une qui semble bien et l’autre qui est la véritable motivation. Mettez en avant la raison qui flatte l’égo lorsqu’il s’agit de persuader.
  11. Rendez vos idées marquantes : frappez l’imagination.
  12. Proposez un défi.
    Pour obtenir des résultats, stimulez la compétition non pas par le gain matériel, mais par l’émulation saine, le désir de s’améliorer et de surpasser les autres.
Voir aussi :  Le bullet journal : qu’est-ce que c’est et par quoi commencer ?

9 moyens de modifier l’attitude des autres sans froisser ni offenser.

  1. Commencez par des éloges sincères.
  2. Abordez les erreurs de manière indirecte.
    Carnegie observe que ceux qui complimentent en ajoutant un « mais » peuvent nuire à l’échange. Remplacer « mais » par « et » est plus constructif.
  3. Reconnaissez vos propres erreurs avant de corriger celles des autres.
    En admettant vos fautes, vous incitez les autres à le faire également.
  4. Posez des questions au lieu de donner des ordres.
    Poser des questions encourage la prise de décision et stimule la créativité.
  5. Laissez l’autre sauver la face.
    Évitez de réprimander publiquement et adoptez un ton bienveillant.
  6. Louez les progrès, même minimes, de manière chaleureuse.
    Ce type de reconnaissance stimule l’engagement et les efforts.
  7. Offrez une réputation à mériter.
    Agissez comme si une qualité était déjà présente chez l’autre pour la favoriser.
  8. Encouragez et montrez que l’erreur est facilement corrigeable.
    Un encouragement constant persuade autrui de croire en sa capacité d’amélioration.
  9. Faites en sorte que les autres soient contents de suivre vos suggestions.
    Pour cela, Carnegie propose six conseils :
    • Soyez sincère, tout en tenant compte des intérêts de l’autre.
    • Clarifiez vos attentes.
    • Identifiez-vous à votre interlocuteur.
    • Anticipez les avantages pour lui.
    • Alignez ces avantages avec ses souhaits.
    • Formulez votre proposition pour montrer l’intérêt personnel de votre interlocuteur.

Ce billet est dense, j’espère qu’il n’a pas été trop ardu à lire ! En résumé, bien que certaines idées soient répétées et que quelques exemples semblent tirés d’une fable, c’est un excellent livre qui offre de nombreuses pistes pour améliorer les relations sociales, que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel.

Voir aussi :  Atteindre un objectif : comprendre les étapes pour y arriver

Carnegie suggère de relire certaines parties pour mieux intégrer les enseignements. Pour ma part, j’ai créé une carte mentale dans mon bullet journal pour un accès rapide aux informations.

En conclusion, il évoque l’importance de faire un bilan hebdomadaire pour examiner les erreurs, les avancées et les leçons apprises, afin de démarrer une nouvelle semaine avec un regard positif. Bien que je n’aie pas encore essayé ce que j’appelle une WEEKLY REVIEW, c’est un concept à méditer sérieusement !

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