Une réflexion sur l’incertitude professionnelle
Oui, je reconnais que le titre est long, mais c’est nécessaire !
Aujourd’hui, je traverse une véritable période de transition dans ma carrière. Il y a encore tant de doutes concernant mes capacités, mes aspirations, et la manière dont je vais réussir à subvenir à mes besoins. Vous voyez, c’est un peu flou, mais cela fait partie du processus et c’est parfaitement normal ! Je ne suis pas plus anxieuse que cela. Je ne m’attends pas à ce que la vie m’apporte des réponses toutes faites sans que cela demande un minimum d’effort, de réflexions ou de remise en question. Accepter cela est déjà une avancée significative.
Une découverte importante
En continuant d’explorer ces questionnements, j’ai réalisé quelque chose de fondamental que je souhaite partager avec vous ! Alors me voilà !
Pour être franche, je n’ai pas vraiment de vision claire pour ma vie professionnelle. Je me demande si je devrais travailler à temps plein dans mon domaine (l’orthophonie), ou si un poste à temps partiel me permettrait d’explorer d’autres activités. Je ne sais pas si cette activité alternative serait liée à la formation, à la créativité, ou à d’autres domaines… Pour l’instant, je suis dans l’incertitude. Du moins, c’est ce que je pensais.
Puis, j’ai pris conscience d’une chose : bien que je ne sache pas exactement ce que je souhaite, je connais très bien ce que je ne veux pas.
Un éclairage précieux
Et étrangement, cette réalisation m’a apporté une clarté précieuse. En identifiant ce que je ne désirais pas, j’ai pu mieux cerner ce qui pourrait me convenir. C’est incroyable !
Mon cheminement professionnel
Pour illustrer mon propos, laissez-moi parler de mon parcours tout en évoquant certains éléments généraux qui pourraient vous être utiles si vous traversez une réflexion similaire :
- Je ne désire pas seulement m’engager dans une seule carrière, car je crains de m’y perdre (je suis une personne très investie, perfectionniste, et trop engagée). Cela signifie que je dois considérer un poste à temps partiel dans ma profession principale, ce qui détermine si je vais exercer un seul métier (monométier) ou plusieurs (version slasheuse).
- Je ne veux pas être en dilettante dans ma profession principale car je tiens à faire un travail de qualité. Cela implique que je ne peux pas travailler moins de 60 à 70 % pour être présente au moins trois jours par semaine — un élément déterminant pour l’organisation de mes activités.
- Je ne souhaite pas exercer une activité qui ne me permet pas de couvrir mes charges minimales chaque mois. Ainsi, je dois gagner assez pour apaiser mes préoccupations financières. Le 60 à 70 % doit donc couvrir mes obligations financières, en visant le strict minimum.
- Je ne désire pas travailler en solo dans ma profession actuelle. Je dois privilégier le travail en équipe, ce qui implique de postuler dans une structure ou de collaborer avec des collègues — un critère majeur pour le type d’exercice que je peux envisager.
- Je ne souhaite pas retourner à la pratique libérale pour le moment. Mon choix se porte donc sur une structure obligatoire — une précision supplémentaire sur le type d’exercice.
- Je ne veux pas travailler dans un secteur sans potentiel d’amélioration pour le patient. Cela signifie que je dois éviter la gériatrie ou le secteur neuro lié à des maladies neurodégénératives — précisant ainsi le type de patients que je suis prête à rencontrer, ce qui oriente mon choix de structure.
Conclusion de mes réflexions
En conclusion, voici où j’en suis dans mes réflexions concernant mon avenir professionnel : je dois pratiquer en tant qu’orthophoniste à 60 ou 70 % au sein d’une structure spécialisée dans l’enfance, tout en négociant un salaire qui couvre mes charges minimales. Cela me permettra d’allouer une à deux journées par semaine à une autre activité sans ressentir de pression financière, car mes besoins seront pris en charge par mon activité d’orthophoniste.
Voilà ! Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais je souhaitais vous montrer que, parfois, il est difficile de définir ce que nous voulons dans la vie. Cependant, en reformulant la question pour se pencher sur ce que nous ne voulons pas (quelles sont finalement nos limites), nous pouvons arriver à un résultat similaire, c’est-à-dire élargir notre champ des possibles tout en respectant nos limites — ce qui est souvent synonyme de bien-être.
Qu’en pensez-vous ? Cela pourrait-il vous aider à avoir plus de clarté quant à votre avenir professionnel ou personnel ?
Powa ♣
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