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A la rencontre de ma vocation

Dans ma courte vie de presque trentenaire, j’ai déjà changé plusieurs fois d’avis quant à mon avenir professionnel. Après deux licences à la fac, un pur hasard a fait que je me suis orientée vers du paramédical. Le fruit d’une rencontre, la sensation que ça me convenait et j’étais partie pour une année de préparation et 4 années de faculté. Aujourd’hui je suis orthophoniste et mon métier me permet beaucoup de liberté. Cependant, quelque chose de chagrine, une sorte d’intuition qui me fait penser que je serai meilleure en faisant autre chose (ou du moins mon métier d’un manière complètement différente). Vous savez, cette sensation de ne pas être à sa place ? J’ai donc décidé de faire le point sur mon bullet journal et d’aller à la rencontre de ma vocation.

Voici donc ce que je propose cette semaine :

a la rencontre de ma vocation

C’est la lecture de 3 kifs par jour (que je conseille fortement par ailleurs, un très bon livre pour aborder la psychologie positive en douceur ) de Florence Servan-schreiber qui m’a donné l’idée de cette section pour mon bullet journal. Les questions sont tirées du livre et les listes du triangle inversée viennent également du livre mais ont été proposées par Tal Ben-Sahar. J’ai choisi de présenter les listes sous forme d’un triangle où les possibilités s’amenuisent parce que l’idée est de réduire la quantité d’envies jusqu’à ce que l’on veut vraiment vraiment !

Je reprends ici les questions :

  • qu’est-ce qui m’est le plus important ?
  • qu’est-ce qui m’est le plus agréable ?
  • quelles sont mes forces ?

et les listes :

  • liste de ce que je veux faire
  • liste de ce que je veux vraiment faire
  • liste de ce que je veux vraiment vraiment faire.

Comme d’habitude, ma présentation n’est qu’une suggestion et vous pouvez tout à faire reprendre les questions et les listes différemment dans votre carnet.

Cet article servira probablement à ceux qui sont encore, comme moi, à chercher leur place 🙂

Si certaines d’entre vous tentent l’exercice, n’hésitez pas à faire un retour !

Powa ♣

 

19 commentaires sur “A la rencontre de ma vocation”

        1. là pour le coup je l’ai complété en parlant de ma carrière mais en terme d’idées générales du genre ” je veux avoir des horaires flexibles” ” je veux être mon propre patron” “je veux pouvoir travailler de l’étranger” etc . Mais tu peux tout aussi bien noter des envies générales et le faire plutôt en version “perso” plutôt que “pro”

  1. Une chouette idée, cette mise au point professionnelle… Ca ne doit pas être évident d’identifier par soi-même ses forces et des objectifs, mais au moins ça permet de se poser pour y réfléchir !

    Ca fait une semaine que j’ai découvert ton blog. Je ne suis pas du tout branchée développement personnel, au contraire, ça a tendance à me faire lever les yeux au ciel, mais en te lisant je me rends compte à quel point ça peut être utile de tenir un Bullet Journal… En plus tes jolies présentations donnent très envie !

    Je me laisse encore jusqu’en Décembre pour réfléchir à faire mon propre Bullet, mais tes articles sont vraiment chouettes. Merci pour tous tes conseils 😉

    1. Merci pour ce gentil message Miyu 🙂 Je crois que rien ne peut me faire plus plaisir que de donner envie à quelqu’un de faire quelque chose ! Bonne réflexion et peut-être à bientôt dans la bujo-sphère 😉

  2. Retour de ping : Par quoi commencer pour réaliser un projet professionnel ?

  3. découverte de ton blog… plein de jolies choses ! Et je tombe sur cet article. Je ne peux que me reconnaître, moi aussi ortho, moi aussi en pleine recherche de ma vocation… j’espère que tu as trouvé des réponses !

    1. Bonjour Débo ! Pas toujours facile de trouver sa place en tant qu’orthophoniste. Je suis en train de retravailler ma pratique, créer ma “propre” orthophonie qui régit mes propres règles de fonctionnement (rigueur, élaboration de projets thérapeutiques rigoureux, création de lignes de base, implication des parents etc) et je t’avoue avoir l’impression d’être plus à ma place… mais tout ça, ça prend du temps.

  4. La solution serait peut-être de faire un mi temps libérale et un mi-temps dans une structure médico sociale ( moins bien payé mais bien plus enrichissant car travail en équipe pluridisciplinaire, panel d’enfants/adultes avec problématiques plus vastes, et échanges avec des paires plus âgées qui ont le temps d’échanger sur leur pratique.

  5. Bonjour
    Moi aussi ortho, j’ai fait un peu ce métier un peu par hasard et après 3 ans de pratique frénétique je me rends compte qu’il manque un petit quelque chose d’épanouissant dans ma pratique pour être plus heureuse et plus disponible. Alors je cherche aussi à travailler différemment et/ou à avoir d’autres projets en parallèle.
    J’ai notamment du mal à dire non, à ne pas me laisser submerger par les demandes de bilans. Du coup je prends toujours plus de patients au détriment de ma vie perso et parfois ( forcément ) de la qualité de mon travail. As tu des pistes, des méthodes à intégrer au Bujo par exemple, une liste d’arguments pour dire non, un mantra???
    Bonne soirée
    Orthopholine

    1. Bonjour Orthopholine,
      Je comprends tes difficultés, je les ai aussi vécues. Effectivement, créer une page dédiée pourrait être intéressant.
      Je ne dirai pas tant les arguments pour dire non, parce que NON C’EST NON et que nous n’avons pas besoin de nous justifier.
      Pourquoi pas une page qui liste précisément les conséquences de ce OUI trop présent qui te dépasse ( plus le temps de faire du sport donc je me sens moins bien dans mon corps, moins de temps pour mes amis donc je me sens plus isolée, moins de temps pour bien faire mon travail donc je me sens incompétente …. etc ) puis en face, les solutions que tu peux apporter à toutes ces conséquences, de manière très concrète ( préparer mon discours pour être plus sûre de moi au prochain appel quitte à préparer des phrases type, me fixer des limites strictes en terme d’horaire, prendre conscience que je n’ai pas à me justifier si je souhaite terminer à 18h etc).
      Me concernant, j’ai tellement besoin d’avoir le temps de préparer mes cas toutes les semaines mais aussi d’avoir du temps pour faire autre chose (ce blog, préparer des voyages etc) que mon emploi du temps est relativement allégé. Je ne prends plus de liste d’attente et demande aux gens de rappeler régulièrement si besoin. Si je ressens un besoin important de faire le point, je propose un bilan sur les vacances scolaires.
      Me fixer des limites horaires a bien marché pour moi (plus au-delà de 18h – donc fin des PEC à 18h30, minimum 1h pour manger à midi mais je vais plutôt petit à petit vers 1h30 pour plus de confort). Je te souhaite du courage dans ta démarche, qui est la bonne 🙂

  6. J’avais moi aussi du mal à dire NON maintenant c’est acquis et surtout je ne me justifie plus. Je ne pratique pas de liste d’attente je ne l’ai jamais fait. En revanche, j’ai encore des difficultés à me garder du temps pour le déjeuner… mais j’y songe de plus en plus sérieusement, ne pas passer mes coups de fils, finir mes bilans et autres pendant ma pause déjeuner !
    Vos articles sont vraiment enrichissants.

    1. Oui, j’aime aussi l’idée de ne pas me justifier. Pour le déjeuner, pour éviter de faire de la métaorthophonie, je m’oblige à regarder une série, un documentaire ou un film pendant la moitié de ma pause (donc soit 30, soit 45 min). Je fais ça depuis plusieurs mois et je dois avouer que ça me fait beaucoup de bien de couper parce qu’avant il m’arrivait de travailler du matin 9h au soir 19h30 sans m’arrêter à midi (paperasse etc) et je trouvais ça dur !!

    1. Je suis contente que tu te retrouves dans ce Blog , c’est une petite partie de moi que je développe ici donc ça fait toujours plaisir de sentir qu’il y a des gens qui nous ressemblent 🙂

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